La Butte aux Cailles |
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À l'origine, c'est une colline recouverte de prairies et de bois, construite de plusieurs moulins à vent et surplombant la Bièvre de 62 mètres. La Butte aux Cailles tire son nom de Pierre Caille, qui en fait l'acquisition en 1543. Au XVIIe siècle, on y pratique l'exploitation minière des pierres coquillières (calcaire), mais les nombreuses activités industrielles[2] utilisant l'eau de la Bièvre, telles que teintureries, tanneries, blanchisseries, mégisseries, et même boucheries, rendent ce quartier sordide. En 1784-1785, la muraille des fermiers généraux est construite au nord de la butte, à l'emplacement de l'actuel boulevard Auguste-Blanqui, mettant la Butte-aux-Cailles aux portes de la capitale. En 1860, la Butte, qui était à Gentilly, rejoint le territoire de Paris qui annexe des communes environnantes en partie ou en totalité. De 1828 à 1910, la ville de Paris mène des travaux pour rendre la Bièvre souterraine, et la Butte prend progressivement son apparence actuelle au début du XXe siècle, restant un village du siècle dernier en plein cœur de Paris. Cette particularité est due aux carrières de calcaire qui empêchent encore aujourd'hui la construction de bâtiments lourds. Toutefois, la quasi-totalité des vides ont été remblayés ou injectés. Les anciennes carrières ne sont d'ailleurs plus aisément accessibles aux cataphiles. |
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La Petite Alsace Rue des 5 Diamants |
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Piscine de la Butte aux Cailles Eglise Ste Anne |
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Le Temple Antoiniste |